Résumé éditeur
Emprisonné en même temps que ses parents, c’est à l’âge de sept ans que Pavel découvre l’enfer du goulag. Séparé des siens, il doit apprendre à survivre seul.
Quelques années plus tard, il connaît bien les règles qui régissent son univers : la violence permanente, l’incurie des gardiens, la toute-puissance des chefs de gangs. Il sait que s’endurcir ne suffit pas. Grâce à ses talents de tatoueur, il obtient la protection de Kiril-la-Baleine et s’intègre dans l’univers cruel des caïds. Mais dessiner pour le diable a toujours un prix…
Nos avis
Marc – Ouest France écrivait à propos de Little Tulip : « Le récit captivant de Charyn, auteur américain reconnu, trouve une résonance envoûtante dans le dessin virtuose de Boucq pour faire éclore Little Tulip. »
Là on est dans du lourd, du très lourd. Charyn et Boucq n’en sont pas à leur coup d’essai et c’est un régal. C’est noir, c’est réaliste, c’est glauque et violent, mais le lecteur est happé par l’histoire, que ce soit dans la jeunesse de Pavel et son apprentissage dans un goulag sibérien, ou dans le New York des années 70, lorsque Pavel devenu Paul aide la police en dessinant le portrait des criminels en s’imprégnant des scènes de crime. L’histoire est prenante, mais ce qui est encore plus addictif, c’est l’atmosphère pesante du livre, sans indulgence ni pitié, pour ses personnages.
A lire et relire.
Ce n’est pas un album jeunesse !